Les ISOLANTS MINCES (perso : j'utilise pas, excepté le seul "certifié").

Comme tous les autres matériaux, ils tirent leur performance (la résistance thermique : R) de leur conductivité thermique et de leur faible épaisseur. Le R "intrinsèque" (produit seul sans lame d’air complémentaire) varie de 0,1 à 1 m²K/W. Mis en œuvre avec une lame d'air immobile de part et d'autre du produit (ce qui est "très rarement" bien fait) vous atteindrez un R= 0,5 à 2 m²K/W. Il ne peut être utiliser qu'en complément d'un autre isolant principal, si ce n'est pas le cas, fuyez le devis proposé.

En conclusion si votre artisan vous propose un isolant mince (toiture et/ou murs), il insistera sur le terme "isolant" sans vous spécifier sa résistance thermique qui est ridicule et sans s'appliquer à sa mise en œuvre difficile. A défaut, exigez le SEUL isolant mince CERTIFIE : ALVEOL'R (photo dans ce post) qui lui est performant.

Pour faire simple : un isolant est performant, dès qu'il "piège" le maximum d'air immobile, dans son épaisseur et/ou sa densité. Ce qui n'est que rarement le cas des isolants minces, Personnellement, je préfère un isolant en 2 couches croisées à ce produit "clinquant et inefficace", qui de plus pourrait dégrader prématurément votre charpente si la mise en œuvre médiocre génère de la condensation sur celle-ci.